L’eau souterraine : de l’eau contenue dans les roches…
La diversité des roches réservoirs, ou aquifères, combinée à celle des climats et des formes du relief, entraîne une grande variété de nappes d’eau souterraine, à la fois en taille, en profondeur et en comportement.
Les nappes d’eau souterraine ne sont ni des lacs ni des cours d’eau souterrains ; il s’agit d’eau contenue dans les pores ou les fissures des roches saturées par les eaux de pluie qui se sont infiltrées.
Dans la zone non saturée , l’eau n’est présente que sous forme d’humidité. Dans la zone saturée , l’eau occupe la totalité des vides disponibles (fissures, pores des sédiments ou des roches).
- Schéma distinctif zone non-saturée / zone saturée (© BRGM)
Les nappes libres communiquent avec la surface, et sont généralement peu profondes ; l’eau percole jusqu’à la nappe dont le niveau monte ou baisse en fonction des précipitations. Elle se renouvelle rapidement. Les nappes phréatiques appartiennent à cette catégorie.
- Schéma distinctif d’une nappe libre ou captive (source Guide pour une bonne pratique des forages en région Nord-Pas-de-Calais)
Les nappes captives sont comprises entre deux couches géologiques imperméables qui confinent l’eau sous pression. Dans certains cas, celle-ci peut jaillir dans des forages dits artésiens. Les nappes captives sont souvent profondes, quelques centaines de mètres voire plus. Elles se renouvellent plus lentement. Leur alimentation provient de la zone affleurante de l’aquifère . Lorsque moins de 5% de ces eaux sont renouvelées à l’année, ces nappes sont dites fossiles.
- Forage artésien et jaillissant