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Principaux aquifères
Le bassin Rhin-Meuse compte de nombreux aquifères, listés et détaillés dans la rubrique des référentiels hydrogéologiques. Cette partie présente les principaux aquifères du bassin Rhin-Meuse : l’extension géographique et leurs principales caractéristiques. Plusieurs secteurs et types d’aquifère existent dans le bassin Rhin-Meuse.
Les aquifères dans le bassin Rhin-Meuse
- Coupe hydrogéologique schématique dans le bassin Rhin-Meuse (d’après Ramon et al., AERM, 1992)
Les aquifères du bassin Rhin-Meuse sont classés en fonction de leur appartenance à un type (de fossé d’effondrement, sédimentaire, de socle, réservoirs miniers). Pour les aquifères hors socle, leurs noms font référence à leur lithologie (calcaires, grès …) et à leur âge dans l’échelle stratigraphique (Tithonien, Oxfordien…).
Les aquifères en Alsace
Le fossé d’effondrement du Fossé rhénan offre différents réservoirs dont les principaux sont :
- les Alluvions plioquaternaires de la plaine d’Alsace,
- les Cailloutis pliocènes du Sundgau,
- l’Oligocène - molasse alsacienne du Sundgau,
- les Calcaires jurassiques du Jura,
- les champs de fractures dans les collines sous-vosgiennes,
- les Calcaires du Malm du Fossé rhénan,
- les Calcaires de la Grande Oolithe bajocienne du Fossé rhénan,
- les Calcaires du Muschelkalk du Fossé rhénan,
- les Grès du Trias inférieur du Fossé rhénan.
Les aquifères du bassin sédimentaire de Paris
Le grand bassin sédimentaire de Paris s’étendant jusqu’aux Vosges assemble un empilement de formations où se distinguent la plupart des grands réservoirs aquifères. Sa structure fait alterner en surface, en auréoles successives, des niveaux perméables et des niveaux imperméables. Parmi les aquifères, on peut distinguer les réservoirs suivants, d’ouest en est :
- la Gaize du Cénomanien,
- les Calcaires du Tithonien (anciennement Portlandien) du bassin parisien,
- les Calcaires de l’Oxfordien et du Kimméridgien du bassin parisien,
- les Calcaires du Dogger du bassin parisien,
- les Grès du Lias inférieur d’Hettange-Luxembourg,
- les Grès du Rhétien de Lorraine,
- les Grès à roseaux et dolomies du Keuper de Lorraine,
- les carbonates du Muschelkalk et de la Lettenkohle,
- les Grès du Trias inférieur en Lorraine.
Parmi les principaux aquifères des alluvions, les réservoirs sont :
- les Alluvions quaternaires du bassin versant de la Meuse,
- les Alluvions quaternaires du bassin versant de la Moselle,
- les Alluvions quaternaires de la Sarre.
Pour les aquifères à l’ouest de la région Grand Est, les informations sont disponibles sur le SIGES Seine-Normandie.
Les aquifères des massifs anciens
Les massifs anciens tels que les Vosges et les Ardennes où dominent les terrains de socles cristallins ou métamorphiques et les formations primaires comportent peu d’aquifères étendus. Ces terrains peu perméables renferment localement des nappes peu puissantes qui ont pu se constituer à la faveur de zones de broyage ou d’arénisation. Ils peuvent présenter de nombreuses sources de faible débit, souvent exploitées pour des besoins locaux. Les principaux aquifères sont :
- le socle vosgien,
- le socle ardennais.
Les réservoirs miniers en Lorraine
Les anciens travaux miniers ont modifié les communications hydrauliques entre les niveaux aquifères dans les bassins miniers en Lorraine. L’arrêt des pompages d’exhaure consécutif à l’abandon des exploitations minières a provoqué l’ennoyage des galeries des mines et :
- l’ennoyage de la base des calcaires du Dogger dans le bassin ferrifère lorrain,
- la remontée de la nappe des grès du Trias inférieur dans le bassin houiller lorrain.
Bibliographie
- Aquifères et eaux souterraines en France, Collectif sous la direction de Jean-Claude Roux, BRGM Éditions, 2006.
- Daesslé M. (1982) - Synthèse documentaire sur la grande Oolithe dans le département du Haut-Rhin. Rapport BRGM/83-SGN-007-ALS, 28 p. 3 pht., 5 cartes.