Généralités sur les ouvrages

Les ouvrages permettant de capter les eaux souterraines  , ou points d’eau, sont généralement des forages, des puits   ou des sources. Toutes les données sur les forages et ouvrages souterrains du territoire sont conservées dans une base de données organisée et gérée par le BRGM.

Principaux types d’ouvrages de captage. (© J.-J. Collin, Les eaux souterraines)
Schémas des quatre principaux types d’ouvrages de captage : les puits, les puits à drains rayonnants, les forages et les captages de source.

La réalisation d’un ouvrage répond avant tout à un besoin, un usage auquel on le destine. Cet usage peut être varié. On peut citer :

  • la production d’eau pour la consommation humaine et animale (captages publics, puits   domestiques, etc.) ;
  • l’irrigation des cultures ;
  • les prélèvements industriels (eaux de process, refroidissement, etc.) ;
  • la surveillance des nappes (piézomètres et qualitomètres) ;
  • la géothermie ;
  • le thermalisme ;
  • la dépollution ou lutte contre l’intrusion d’eau salée ;
  • les prélèvements ou stockage d’hydrocarbures ;
  • le stockage de CO2 (à venir).

Les puits  

Les puits   sont des ouvrages verticaux peu profonds à parois maçonnées et réalisés en gros diamètre. Ils recoupent le toit de la nappe dans les roches consolidées : les débits sont alors faibles (de l’ordre de quelques m3/jour). Ces puits   sont peu à peu tombés en désuétude. Ils sont sensibles :

  • aux variations saisonnières (maximum de débit en hiver et minimum en automne) et climatiques (baisse marquée des niveaux des nappes en période de sécheresse prolongée, pouvant aller jusqu’à l’assèchement temporaire de l’ouvrage ;
  • à la pollution de l’eau, principalement par les nitrates   et pesticides.

Actuellement, les puits   en anneaux de béton restent adaptés dans les terrains très meubles, en particulier dans les alluvions.

Les forages

Dans la majorité des cas, le captage   des nappes d’eaux souterraines   nécessite la réalisation de forages, avec l’intervention d’une foreuse. Les forages sont réalisés par des entreprises spécialisées.

Forage en nappe libre (source BRGM, 2003)

Recensement des ouvrages dans la Banque du Sous-Sol

Le BRGM est chargé, par ses ministères de tutelle, de gérer les informations concernant le sous-sol et de les mettre à disposition d’un large public. Les ouvrages sont répertoriés dans la Banque du Sous-Sol (BSS) et les dossiers sont consultables sur le site internet d’Infoterre. La Banque du Sous-Sol est un capital pour l’environnement et la connaissance géologique.

Les informations données sur les ouvrages en BSS sont renseignées à la création de l’ouvrage mais ne sont pas toujours actualisées au cours de la vie de l’ouvrage (type d’exploitation, activité, état…). Chaque ouvrage est identifié par un code BSS unique.

La recherche d’un point BSS et l’accès à la fiche Infoterre sont possibles à partir :

  • d’une recherche géographique ;
  • du code BSS (indice et désignation de format 09999X9999/désignation) ;
  • du nom de la commune (liste des points BSS appartenant à la commune) ;
  • de l’entité hydrogéologique   (liste des points BSS appartenant à l’entité hydrogéologique  ).

La BSS contient donc l’ensemble des ouvrages déclarés au titre du code minier comme les sondages et les points d’eau (puits  , forages, piézomètres, qualitomètres, sources…).

Les données relatives aux points d’eau sont stockées dans une banque spécifique, la BSS-EAU.

Les données de la BSS-EAU, relatives aux points d’eau, sont accessible sur le site internet Infoterre et sur l’espace cartographique et sur la page de consultation des données du SIGES.

Pour plus d’informations sur la BSS, vous pouvez consulter une fiche des enjeux des géosciences consacrée à ce sujet.

Des données plus spécifiques aux ouvrages d’eau sont également disponibles dans la banque nationale d’Accès aux Données sur les Eaux Souterraines (ADES), comprenant également les référentiels des captages AEP, des piézomètres et des qualitomètres.

Documents à télécharger

Revenir en haut